Cléa Fauve Kendall

ft Cher Lloyd

Cléa Kendall, surnommé(e) Lya a 20 ans et est né(e) à Sydney, le 14 février 1993. Elle est d'origine Australienne et de nationalité Anglaise. Elle travaille en tant que gogo danseuse. Actuellement modeste Cléa le vit bien. Hétérosexuelle à tendance bi curieuse, elle est célibataire et aimerait que ça dure. Reprochée d'être aguicheuse, joueuse, garce, droguée, etc, elle est cependant espiègle, franche, loyale, vraie, etc. Elle fait également partie du groupe sad beautiful tragic.

ton personnage elle se fait appeler par son deuxième prénom ⊹ elle ne mange que très peu ⊹ elle n'a pas été clean depuis plusieurs mois ⊹ elle est accro au café noir ⊹ elle ne boit que rarement ⊹ ses proches se comptent sur les doigts d'une seule main ⊹ elle n'aime pas la vie ⊹ elle traîne souvent en ville la nuit ⊹ elle ne dort plus beaucoup depuis longtemps ⊹ elle jure tout le temps ⊹ elle a une réputation d'allumeuse ⊹

leeds et toi, que penses-tu de cette anonyme qui répand des rumeurs sur leeds et ses habitants ? j'en ai rien à foutre, je ne m'y intéresse pas, j'ai plus important à faire. quel secret as-tu peur qu'il découvre ? il se pourrait bien qu'en réalité je ne sois pas entièrement la petite traînée qu'il paraît que je suis. à quelle fréquence assistez vous aux fêtes souterraines ? autant de fois que mon "boulot" me le permet. qu'en pensent tes parents ? ils ne pensent plus. es-tu plutôt jus de fruit ? alcool ? ou cocktail illicite ? de l'alcool de temps à autres, sinon des choses plus .. intéressantes.

bubbleg0m, christel Hé salut vous ! Alors comme ça c'est ici qu'on se présente ? Hm, et si j'ai pas envie d'abord ? , j'suis obligée ? Ah, bah si j'suis obligée .. Moi c'est Christel, ou bubbleg0m sur les forums (mais j'ai déserté depuis perpet' en fait ahah), j'ai 21 années au compteur -omg bientôt les rides et les cheveux blancs :o- et je vis dans l'Est de la France, en Alsace plus précisément, même que l'Alsace c'est trop chouette et que je suis amoureuse de ma région, et puis voilà, je pense que vous en savez assez hihi. Code: [color=FireBrick][b]✘[/b][/color] [b]CHER LLOYD[/b] ⊹ Cléa F. Kendall

 

je suis l'as de trèfle qui pique ton coeur.

Ne pas baisser les bras. Jamais. Ne jamais laisser tomber. Ne jamais abandonner. Se fixer un but et avancer. Toujours. Fixer son regard sur l’horizon, et ne pas revenir en arrière. Surtout ne jamais revenir en arrière. 

Quelques phrases toutes simples. Des phrases qui me guidaient depuis mes 15 ans. Depuis que je m’étais barrée de ce pays de fous, depuis que j’avais quitté Sydney. Pendant 15 années on m’a dit et répété que je devrai être heureuse, que j’avais tout pour l’être même ! Conneries ! La destruction est tellement plus plaisante. C’est bien la seule chose que je sais à peu près faire d’ailleurs. Détruire. Me détruire. Vous détruire aussi. J’aime pas le bonheur, je n’ai jamais aimé ça. C’est moche le bonheur. Et puis, franchement, à quoi ça sert à part à foutre des sourires béats sur la gueule des gens ? Le bonheur n’est rien de plus qu’une façade, le bonheur ne dure pas. Jamais. Alors arrêtez donc de vous voiler la face, vraiment, arrêtez ça ! La comédie a assez duré, il est temps que le rideau se referme. Bienvenue dans la réalité. Bienvenue dans mon monde, là où tout est noir, là où tout est beau, il suffit d’ouvrir les yeux. Venez, suivez-moi, je vais vous apprendre à voir la réalité. Bienvenue dans ma réalité.

On m’a prénommée Cléa il y a 20 ans, j’ai vu le jour à Sydney, capitale de l’Australie, et oui, j’aurai vraiment pu être heureuse si je l’avais voulu. Sauf que ça n’a pas été le cas. La destruction m’a naturellement attirée dans ses filets dès mon entrée dans l’adolescence. J’avais 15 ans quand j’ai commencé à rejoindre les enfers, quand j’ai commencé à me foutre en l’air. Appelez-moi Cléa, appelez-moi Fauve, appelez-moi décadence. Appelez-moi comme vous le voulez, je n’en ai rien à faire. Vraiment rien. Ne prenez pas la peine d’essayer de me connaître, vous n’y arriveriez pas et puis, vous vous en mordriez les doigts, croyez moi. J’ai forgé un monde dans lequel je suis la reine, un monde dans lequel je suis forte, puissante, où je suis intouchable. Riez, riez donc. Jamais vous ne m’atteindrez.

On me qualifie comme étant une libertine. Artiste à mes heures perdues, il paraît que je suis un peu paumée dans ma vie. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que ma vie entière est un jeu, un jeu dangereux certes, mais un jeu quand même. Vous me jugez souvent, je le vois dans vos regards, mais vous vous trompez. Vous pensez tous que j’ai construit une carapace pour me protéger du monde. C’est faux. Je suis moi-même à chaque instant du jour et de la nuit. En un sourire je distille lentement mon poison dans vos veines, vous rendant dépendant,  vous détruisant peu à peu. Rien ni personne ne me résiste. Je parviens toujours à mes fins, toujours. On dit que je suis antipathique, folle à lier, bonne à enfermer même ! Mon plus grand rêve ? Briser les vôtres. Mes projets d’avenir ? Tous vous détruire. 

On dit que j’ai sombré, que j’ai foutu toute ma vie en l’air et qu’en plus de ça, j’ai manqué la chance d’être heureuse un jour. C’est là que vous vous trompez tous autant que vous êtes. Je n’ai jamais été plus heureuse que maintenant. J’aime ma vie. J’aime être la salope de service, celle que tout le monde connait, celle que tout le monde hait. Vous êtes comme moi au fond, je le lis souvent dans vos yeux, mais vous n’êtes rien de plus que des petits cons trop peureux pour assumer vos envies les plus folles. Vous me jalousez, vous m’enviez, simplement parce que j’ose être ce que vous ne serez jamais. Je suis moi. Vos plus grands rêves et vos pires cauchemars réunis dans un seul et unique corps. Le mien.

Je suis arrivée à Leeds le soir de mes 15 ans, j’ai quitté père, mère, vie de luxe. J’ai envoyé balader cette vie qui m’insupportait, j’ai laissé tomber les faux semblants et je suis partie. Sans rien. Sans un mot. Mon sac sur le dos. J’avais économisé pendant des mois pour me payer ce billet d’avion. Destination choisie au hasard sur une carte, j’aimais bien ce nom, Leeds résonnait à mes oreilles comme un synonyme de la liberté que je n’avais jamais eue. Un nouveau départ.

Je n’aime pas. Je n’ai jamais aimé. Les sentiments c’est tellement simple. Ne rien éprouver est bien plus difficile. Afficher un masque d’indifférence quoi qu’il se passe. Pendant 15 ans j’ai été la petite fille modèle, celle qui ramenait toujours les meilleures notes à la maison, celle qui était toujours bien habillée, chemise et jupette, celle qui faisait honneur aux parents. Tout le temps. Et puis j’ai changé, je suis partie et je suis devenue moi-même. Après avoir été l’enfant modèle, je voulais devenir la femme que tous désireraient. Femme fatale à seulement 20 ans, je veux vous plaire, je veux que vous me désiriez, que vous vous battiez pour m’avoir. Que vous vous déchiriez pour moi. La seule chose que vous ne savez pas c'est que vous ne m'aurez jamais. Jamais.

Je hais la Terre entière, et plus que tout, je me hais d’être l’une d’entre vous. Je hais ce monde, ce système. Je hais la vie et les gens heureux. Ils me filent la gerbe à longueur de temps. Je hais tout ce ramassis d’imbéciles qui sourient tout le temps sans raison. Oui, je hais leur innocence, je hais leur joie de vivre, leur bonheur et leur image parfaite. Je voudrai les tuer de mes mains, les briser à jamais. Pour que plus jamais ils ne sourient. Qu’ils pleurent, encore, encore et encore. Voir les gens souffrir a toujours été mon plus grand bonheur. Sous mes airs angéliques je n’ai finalement jamais été rien d’autre qu’un vilain démon.

Mais ce soir, j’ai le vague à l’âme. Ce soir, plus rien n’a d’importance. La vie est vaine. Inutile continuité qui nous mènera tous au cimetière quoi qu’on fasse. Penchée à mon balcon, mon regard se pose sur l’horizon et les lumières de la ville. Un frisson me surprend. Ma robe est légère, mes bas sont filés depuis longtemps. Les lumières m’attirent, elles sont si jolies ce soir, si lumineuses, ça fait bien longtemps que j’ai perdu mon éclat. Mes yeux sont cernés de noir, entre fards et cernes je ne me souviens plus de la dernière fois où j’ai dormi une nuit entière. Une larme m’échappe. Mes cheveux volent tout autour de moi, le souffle du vent se fait brusque. Violent. Ce soir je suis fragile. A la merci de tous ceux qui passeraient par là. Mais personne ne vient jamais. Ce soir, ma part d’humanité reprend ses droits, mais ça ne durera pas. Ça ne dure jamais. Mes yeux se posent sur le sol avec envie. En finir serait tellement simple. Enjamber mon balcon et sauter. Oui, ça serait tellement facile. Mais pas ce soir. Pas cette nuit. J’ai encore trop de choses à faire ici.

Un jour je me tuerais juste pour pouvoir dire à la vie « Et ouais, t'as perdu. Je me suis tuée toute seule comme une grande, j'ai gagné ! ». Mais pas encore, pas tout de suite..